28/10/2024
Publié le 23 octobre 2024 par Sabine Durand
Alors que l'obligation de passer à la facturation électronique se profile à l'horizon pour les entreprises françaises, avec une échéance fixée au 1er septembre 2026 pour les grandes structures et au 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises, un revirement de situation vient perturber la préparation de ces dernières. Initialement, il était prévu que le gouvernement fournisse une solution publique sans frais pour faciliter cette transition. Cependant, ce projet a été récemment abandonné.
La nouvelle orientation prise par les autorités consiste à proposer un répertoire de près de 70 fournisseurs privés spécialisés dans la dématérialisation des factures. Cette décision représente une charge additionnelle et un coût supplémentaire non négligeable pour les acteurs du secteur du commerce en gros.
Face à ce changement inattendu, Isabelle Bernet-Denin, directrice générale de la Confédération des Grossistes de France (CGF), appelle à un retour au dialogue. "Il est crucial de reprendre les discussions avec le ministère et les organisations professionnelles afin de garantir que la réforme reste un levier de simplification et non une source de complications supplémentaires pour nos entreprises," insiste-t-elle.
La CGF met en garde contre les implications de ce pivot stratégique sur les entreprises de distribution, notamment en termes de coûts et de complexité accrue. L'organisation plaide pour une réévaluation des modalités de cette transition vers la facturation électronique, dans l'espoir de trouver une solution plus équitable et moins onéreuse pour toutes les parties concernées.