31/10/2024

Réaction du Secteur des Boissons Non Alcoolisées face à la Proposition de Taxation des Boissons Sucrées

Un Secteur en Défense

Le Syndicat des Boissons Sans Alcool (SBSA) exprime son mécontentement face aux récentes déclarations de Geneviève Darrieussecq, la ministre de la Santé, concernant l'instauration d'une taxe supplémentaire sur les boissons sucrées. Ce syndicat, qui joue un rôle crucial dans l'industrie agroalimentaire, se positionne fermement contre cette mesure qu'il juge disproportionnée.

Des Arguments Poids

Le SBSA souligne que les boissons qu'il représente, incluant sodas, jus de fruits, eaux aromatisées, et boissons à base de thé, ne contribuent qu'à 4% de l'apport quotidien en sucre des Français. Ils argumentent également qu'une taxe sur ces produits est déjà en place et que toute augmentation serait redondante et dommageable. De plus, le syndicat fait valoir les efforts significatifs réalisés pour réduire le contenu en sucre de leurs produits, avec une diminution de 31% pour les colas et de 25% pour les eaux aromatisées au cours des dernières décennies.

Impact Économique et Social

Le SBSA rappelle que le secteur représente directement 11 000 employés répartis sur 38 sites de production en France. Une hausure de la taxation pourrait non seulement impacter les prix à la consommation, mais également avoir des répercussions négatives sur l'emploi au sein de l'industrie. Le syndicat insiste sur le fait que de telles mesures fiscales pourraient diminuer le pouvoir d'achat des Français, en contradiction avec les objectifs de soutien économique du gouvernement.

Appel au Dialogue

En réaction aux propositions de la ministre, le SBSA demande un dialogue ouvert et équitable avec les autorités, à l'image des autres secteurs agroalimentaires. Ils réclament une révision de la politique fiscale actuelle, en prenant en compte les efforts déjà réalisés par le secteur pour s'aligner sur les objectifs de santé publique.

Face à l'opposition croissante de divers secteurs de l'agroalimentaire, il devient crucial pour le gouvernement de reconsidérer sa stratégie de taxation des produits sucrés, en tenant compte des spécificités et des contributions de chaque industrie à la société française.