30/10/2024

Controverse autour de la nouvelle taxe sur les sucreries

L'industrie de la boulangerie en alerte

Face à la récente proposition gouvernementale d'imposer une taxe sur les produits sucrés, la Fédération des entreprises de boulangerie (FEB) exprime sa vive opposition. Selon elle, cette initiative, loin de servir les intérêts de santé publique, pourrait nuire gravement à des spécialités reconnues de la gastronomie française et menacer l'avenir de nombreux artisans.

Un impact économique redouté

La FEB souligne que les petites et moyennes entreprises, qui représentent près de 95% du secteur de la boulangerie, pâtisserie et viennoiserie, subissent déjà des augmentations considérables de coûts, notamment en ce qui concerne l'énergie et les ingrédients de base tels que le beurre et le chocolat. L'introduction de cette taxe pourrait entraîner une hausse des prix de ces produits de l'ordre de 10%, exacerbant la pression sur le budget des ménages français dans un climat d'inflation persistante.

Un appel à la prudence

La FEB appelle les décideurs politiques à reconsidérer leur approche, arguant que la stabilité financière ne devrait pas se construire au détriment des entreprises locales qui enrichissent le quotidien des citoyens par leurs créations délicieuses et réconfortantes. Elle met en garde contre les conséquences d'une telle mesure qui pourrait priver les Français de petits plaisirs essentiels, tout en fragilisant un secteur clé de l'économie nationale.

En conclusion, la proposition de taxer les produits sucrés est accueillie avec inquiétude par les acteurs de la boulangerie française. Ils espèrent une révision de cette mesure afin de protéger à la fois le patrimoine culinaire du pays et les intérêts économiques des petites entreprises qui y contribuent.