5/9/2023
Selon une organisation professionnelle du secteur, l'industrie hôtelière a vu son taux d'occupation se stabiliser à des niveaux proches de ceux de l'année précédente. Cependant, ces chiffres ne parviennent pas à égaler ceux de 2019, une année considérée comme une référence pour le secteur.
La présence des clients internationaux, en particulier ceux venant d'Europe, montre des signes de reprise. Toutefois, ces chiffres restent moins élevés qu'en 2019. On note notamment une absence remarquable de touristes chinois en France.
Selon le Groupement Hôtellerie Restauration (GHR), le budget vacances des Français a subi une réduction notable, ce qui a favorisé une augmentation de la fréquentation dans des destinations traditionnellement moins coûteuses, comme le Nord de la France. Comme l'a exprimé Didier Chenet, président du GHR, les Français ont choisi des vacances "moins distantes, plus courtes et surtout moins coûteuses".
Pour contrer l'inflation, les clients ont de plus en plus tendance à réserver directement auprès des hôtels pour éviter les frais de commission des plateformes de réservation. De leur côté, les hôteliers ont pris l'initiative de transférer tout ou partie de ces économies aux clients.
Malgré l'inflation des prix, le chiffre d'affaires des cafés et restaurants est resté stable. Cette situation est due à la nécessité de répercuter l'augmentation des coûts des matières premières, des salaires et de l'énergie sur les factures des clients.
En dépit d'une saison globalement satisfaisante et d'une stabilité des revenus, les coûts d'exploitation plus élevés ont mis à mal les marges des professionnels, mettant certains d'entre eux en difficulté. Didier Chenet souligne que "tous les professionnels comptent sur une bonne arrière-saison et notamment la Coupe du monde de rugby pour maintenir et même développer leur activité, c'est indispensable afin de faire face aux échéances et notamment au remboursement des PGE dans un contexte de diminution des marges".
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