8/4/2025
À l'approche des célébrations de Pâques, un cri d'alarme est lancé par la Confédération des Chocolatiers Confiseurs de France (CCCF), présidée par Thierry Lalet. Les artisans chocolatiers, qui s'efforcent de maintenir un héritage culinaire riche, sont confrontés à une vague préoccupante de produits sur le marché qui usurpent l'appellation de "chocolat" sans respecter les normes légales établies.
Selon les directives de Santé.gouv, le terme "chocolat" ne devrait être utilisé que pour les produits contenant au moins 35% de matière cacao totale sèche, incluant un minimum de 18% de beurre de cacao et 14% de cacao sec dégraissé. Or, de nombreux produits récemment introduits sur le marché, souvent composés d'alternatives comme l'huile de palme ou les graines de tournesol, ne répondent pas à ces exigences.
La CCCF souligne également l'impact environnemental négatif de ces imitations, qui utilisent des quantités significatives d'eau, contrairement aux pratiques des chocolatiers authentiques qui privilégient l'utilisation de cacao issu de l'agriculture durable. Thierry Lalet insiste sur l'importance de préserver à la fois la tradition et l'environnement, en choisissant des chocolats respectueux des normes éthiques et écologiques.
Face à ce défi, les chocolatiers lancent un appel aux consommateurs pour qu'ils optent pour des choix éclairés lors de leurs achats de chocolat pour Pâques, période où la consommation de chocolat atteint son pic annuel selon une étude de Kantar en 2024 pour le Syndicat Français du Chocolat.
Cet appel à la vigilance vise à protéger non seulement le patrimoine gastronomique français mais aussi à garantir que les consommateurs reçoivent des produits de qualité, authentiques et produits de manière responsable. Les festivités de Pâques doivent rester fidèles à la tradition du vrai chocolat français, riche en goût et en histoire.