Mobilisation du secteur hôtelier et de la restauration face à la hausse annoncée des tarifs de stationnement à Paris

Les acteurs de l'hôtellerie et de la restauration dans la capitale française expriment leur mécontentement face à l'intention de la Mairie de Paris de multiplier par trois les coûts de stationnement. Cette mesure, jugée pénalisante pour le secteur, suscite une vive réaction de la part des professionnels.

Une décision contestée par les professionnels

Catherine Quérard, à la tête du Groupement des Hôtelleries & Restaurations (GHR), souligne l'effet répulsif que cette mesure pourrait avoir sur la fréquentation des établissements parisiens. Elle fait écho à une série de décisions économiques précédentes, dont l'augmentation de la taxe de séjour, déjà perçue comme un frein par les professionnels.

Pascal Mousset, président régional du GHR, pointe du doigt l'absence de dialogue avec les acteurs du secteur. Il met également en avant le manque de participation citoyenne au référendum local sur le sujet, contestant ainsi la légitimité de cette proposition.

Impact potentiel sur le tourisme et le commerce local

Les conséquences d'une telle augmentation pourraient être significatives pour les hôtels, les restaurants et les commerces de proximité. Le GHR évoque la possibilité que des clients potentiels optent pour d'autres destinations, en raison de l'accessibilité réduite pour les automobilistes. Le réseau de transports en commun actuel ne répondrait pas suffisamment aux besoins, empêchant de facto certaines personnes de se rendre à Paris pour leurs loisirs ou leurs achats.

Appel à la révision du projet

Face à ces inquiétudes, le GHR interpelle la Maire de Paris et demande le retrait de ce projet. L'organisation insiste sur l'importance de préserver les intérêts des professionnels et de l'attractivité de la ville.

À propos du GHR

Le GHR représente un acteur majeur du secteur hôtelier et de la restauration en France. Créé au début de l'année 2023 suite à la fusion de trois associations professionnelles, il regroupe aujourd'hui 15 000 établissements et emploie environ 180 000 personnes. Le GHR se veut être le porte-parole des intérêts de ces établissements et de leurs employés.