29/9/2023

Le GHR critique l'augmentation de la fiscalité sur l'hôtellerie à Paris et en Île-de-France

Le Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR) exprime son mécontentement face à l'augmentation de la fiscalité sur les hôtels à Paris et en Île-de-France. Cette hausse, qui a été décidée sans la consultation du secteur concerné, a des implications sur la compétitivité de l'industrie hôtelière dans la région.

Un nouvel accord fiscal pour financer les transports

Le 26 septembre dernier, la présidente d'Île-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse, et le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, ont signé un accord financier. Cet accord vise à financer l'extension des lignes de métro et de RER ainsi que le futur réseau du Grand Paris Express.

Cet accord prévoit une hausse de la taxe "versement de transport" de 0,25 point pour les entreprises de plus de 11 salariés situées à Paris et en petite couronne. De plus, la taxe de séjour sera triplée. Ainsi, pour un hôtel 5 étoiles, cette taxe passerait de 5 à 15 euros et pour un trois étoiles, de 1,88 à 5,70 euros.

La réaction du GHR

Le GHR et le GHR Paris Île-de-France se sont insurgés contre cet accord. Selon Didier Chenet, président national, et Pascal Mousset, président du GHR Paris Île-de-France, cette hausse a été décidée sans leur consultation et à leur détriment.

Les employeurs, qui financent déjà 52% du budget total des transports, voient le coût du travail augmenter alors qu'ils consacrent déjà plus de 40% de leur chiffre d'affaires à la masse salariale dans les hôtels, cafés et restaurants.

De plus, cette hausse de la taxe de séjour nuit à la compétitivité de l'hôtellerie parisienne et francilienne, faisant de Paris l'une des villes avec la taxe de séjour la plus élevée dans le monde.

À propos du GHR

Le GHR est né le 1er janvier 2023 de la fusion de trois organisations professionnelles : le GNI, le SNRTC et le SNRPO. Aujourd'hui, le GHR représente 15 000 établissements qui emploient 180 000 personnes.