25/6/2024
Face à des défis sans précédent, l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) et le Groupement National des Chaînes (GNC) ont élaboré une série de 18 mesures essentielles destinées à sauvegarder et dynamiser le secteur de l'hôtellerie-restauration en France. Ces mesures ciblent divers aspects critiques tels que l'écologie, la digitalisation, le développement local, et le cadre législatif, entre autres.
Les organisations plaident pour une évaluation des impacts environnementaux avant l'application de nouvelles réglementations strictes, tout en renforçant les soutiens pour les adaptations nécessaires dues au changement climatique.
L'UMIH et le GNC exigent une révision et un renforcement des lois régissant les pratiques des plateformes en ligne, afin d'assurer un environnement équitable pour tous les acteurs du secteur.
Les deux groupements appellent à une interprétation du DMA qui ne favorise pas exclusivement les plateformes comme Google, mais qui soutient également les acteurs locaux du tourisme.
Ils proposent une nouvelle taxe de développement de l'emploi dans les zones ultramarines, avec un modèle de gouvernance renouvelé, pour stimuler l'emploi et le développement économique.
En réponse à la disparition des établissements en milieu rural, ils recommandent de promouvoir les initiatives de revitalisation rurale et de faciliter les transmissions d'entreprise.
Pour contrer les nuisances liées à l'augmentation des meublés touristiques, ils suggèrent de simplifier la réglementation et d'établir un équilibre fiscal entre différentes formes de logements.
Les organisations demandent que les revenus de la taxe de séjour soient strictement réservés à des dépenses qui améliorent l'attractivité touristique des régions.
Ils recommandent que les municipalités aient le pouvoir de limiter le changement d'usage des locaux commerciaux pour préserver l'équilibre local.
Pour combler le déficit de main-d'œuvre, ils préconisent de faciliter les processus de recrutement et d'accroître les fonds dédiés à la formation professionnelle.
La proposition vise à étendre les avantages fiscaux et sociaux des primes de performance individuelle, pour motiver davantage les employés.
Ils suggèrent de maintenir l'exemption de charges pour les pourboires, afin d'améliorer le pouvoir d'achat des employés sans alourdir les charges des entreprises.
L'objectif est de réduire les charges fiscales imposées aux entreprises pour les aligner sur la moyenne européenne et renforcer leur compétitivité.
Ils proposent de redéfinir la mention "fait maison" pour garantir la transparence et valoriser la profession auprès des consommateurs.
Face à l'usage détourné des titres-restaurant, ils demandent une réforme visant à concentrer leur utilisation sur les repas consommés dans les établissements de restauration.
Ils souhaitent une révision des normes de sécurité incendie pour inclure tous les types d'hébergements touristiques et assurer une concurrence équitable.
La réforme en cours doit être achevée pour simplifier l'exploitation des établissements et mieux réguler la vente d'alcool.
Ils demandent une adaptation de l'agrément requis pour les directeurs de sécurité, en prenant en compte les spécificités du secteur hôtelier.
Enfin, ils exhortent le gouvernement à adopter des mesures de simplification qui faciliteraient le quotidien des entreprises du secteur.
Ces propositions visent à apporter un soutien robuste à un secteur essentiel de l'économie française, en assurant sa viabilité et sa compétitivité dans un environnement changeant et de plus en plus exigeant.