29/9/2023

Hausse des taxes: Les entreprises du secteur hôtelier à Paris et en petite couronne protestent

Nouvelles dispositions fiscales

Les Urssaf, chargées de la collecte de la contribution pour financer les transports publics, ont récemment annoncé une hausse. Cette augmentation de la taxe du "versement de transport" de 0,25 point et le triplement de la taxe de séjour affecteront principalement les entreprises de plus de 11 employés basées à Paris et en petite couronne.

Impact sur l'hôtellerie

Le secteur hôtelier sera particulièrement touché. Les hôtels 5 étoiles verront leur taxe de séjour passée de 5 à 15 euros, tandis que pour un hôtel trois étoiles, elle augmentera de 1,88 à 5,70 euros, selon les déclarations de Valérie Pécresse.

Réactions des organisations professionnelles

Le GHR (Groupement des Hôteliers Restaurateurs) et le GHR Paris Île-de-France ont exprimé leur mécontentement face à cet accord entre la Région Île-de-France et le gouvernement. Didier Chenet, président national du GHR, et Pascal Mousset, président du GHR Paris Île-de-France, ont déclaré : "Cette nouvelle hausse de la fiscalité a été prise en secret et à notre détriment".

La position des employeurs

L'organisation patronale regrette que les employeurs, qui financent 52 % du budget total des transports, ne soient pas représentés au conseil d'IDFM (Île-de-France Mobilités) et qu'aucune consultation n'ait été réalisée. "L'augmentation du versement de transport vient encore augmenter le coût du travail alors que nous consacrons déjà plus de 40% du chiffre d'affaires à la masse salariale dans les hôtels, cafés, restaurants", se plaignent les deux présidents.

Compétitivité mise à mal

Les présidents du GHR affirment que cette nouvelle hausse de la taxe de séjour menace sérieusement la compétitivité de l'hôtellerie parisienne et francilienne. Ils soulignent que Paris devient l'une des villes avec la taxe de séjour la plus élevée dans le monde. Ils critiquent le fait que le tourisme soit de nouveau utilisé comme une variable d'ajustement budgétaire par les gouvernants, qui imposent des taxes sans consulter les entreprises concernées et sans leur donner accès aux informations pertinentes.